Le Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) s’est tenu ce matin, présidé par le ministre Guérini. A la demande de l’ensemble des organisations syndicale, préalablement à la discussion de l’ordre du jour, un échange sur la situation salariale dans la Fonction publique a eu lieu.
L’ensemble des organisations syndicales ont rappelé que les mesures décidées en juin dernier étaient notoirement insuffisantes, non seulement pour rattraper des années de gel de la valeur du point d’indice et le décrochage des rémunérations des personnels ainsi créé, mais également pour ne serait-ce que préserver les conditions de vie des agent-es dans le contexte inflationniste subi depuis deux ans.
Toutes les organisations syndicales ont qualifié d’inacceptable le fait qu’aujourd’hui aucune mesure générale n’est prévue pour 2024 et précisé que l’engagement d’ouvrir le sujet pour des effets en 2025 n’était pas entendable compte-tenu de l’urgence et de la situation de dégradation actuelle.
La FSU a illustré, notamment, l’inconséquence des mesures du juin dernier en mettant en évidence les effets de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat qui se traduit aussi par la baisse des montants d’allocation CAF perçus ou sur les bourses pour l’année prochaine pour de nombreux collègues qui en sont bénéficiaires. Elle a rappelé qu’elle attendait une réponse rapide sur ce sujet.
Faute de réponse du ministre en faveur de mesures générales pour 2024, l’ensemble des organisations syndicales ont quitté la séance du Conseil Commun de la Fonction Publique avant l’étude de son ordre du jour.
Vous trouverez ci-dessous le communiqué commun envoyé à la presse.